Encan photos

À l’occasion du Lancement officiel d’Aux trois sentiers – Soins palliactifs le 5 octobre 2023trois photographes Montréalais ont généreusement offert neuf photographies en lien avec notre mission. Exposées à la Cité-des-Hospitalières, elles feront l’objet d’un encan silencieux dont les profits de la vente iront entièrement à l’organisme. Un montant de départ sera fixé pour chaque photo selon sa valeur et la mise la plus élevée l’emportera. Laquelle sera la vôtre?

Marili Clark

Biographie

Une vie dédiée à l’art et à la beauté est le principe directeur de Marili Clark dans ses intérêts artistiques : dessin, peinture, photographie et performance en tant qu’actrice et chanteuse. Observatrice curieuse et empathique de la condition humaine, Marili utilise son appareil photo comme l’instrument parfait pour enquêter sur le sous-texte subtil qui se cache derrière notre armure de peurs et de fictions.

Démarche photographique 

Le Repos de la Guerrière | Le projet photographique « Le Repos de la Guerrière » a débuté par un unique autoportrait explorant l’acte d’être en totale paix au sein d’une forêt. Au fil d’une année, d’autres autoportraits ont émergé lors de déambulations dans les espaces naturels entourant son environnement urbain. Ces méditations photographiques examinent plus en détails les idées de calme, de repos et de connexion amoureuse et profonde avec le monde naturel et sa splendeur curative.

Symbiosis | 2022

Impression à jet d’encre sur papier Fine Art Hemp de Hahnemühle

48 x 32 pouces

Série limitée de 6 dans ce format 

Derrière moi | 2022

Impression à jet d’encre sur papier Fine Art Hemp de Hahnemühle

32 x 48 pouces

Série limitée de 6 dans ce format

Le Nid | 2022

Impression à jet d’encre sur papier Fine Art Hemp de Hahnemühle

48 x 32 pouces

Série limitée de 6 dans ce format

Paul Lewis

Biographie

Paul Lewis est photographe, après avoir enseigné l’urbanisme pendant une trentaine d’années à l’Université de Montréal. Formé en géographie et en planification urbaines, sa photographie en porte clairement la marque. Elle s’inscrit en continuité avec son travail de professeur d’urbanisme.

Il est autodidacte, mais il a suivi plusieurs cours et ateliers déterminants qui lui ont donné les outils nécessaires pour exprimer sa vision (notamment à l’École d’été de l’Université Laval, à Percé; à l’Université de Montréal; à l’atelier de Richard Martin, à Cobourg, Ontario; aux Maine Media Workshops, de Rockport, Maine, à quelques reprises; et à l’Université de Sherbrooke, en arts visuels).

Démarche photographique

À travers sa photographie, il s’intéresse à l’urbain sous toutes ses formes, à ses manifestations et ses représentations, mais aussi à ses significations et à ses pratiques. Avec la photographie, il cherche à enrichir notre compréhension des milieux urbains, et à explorer plus en profondeur les multiples significations que porte la ville, mais avec des moyens différents de ceux du professeur.

Ses photos disent quelque chose des villes que nous habitons. Elliot Erwitt nous rappelle que « la photographie est un art d’observation. [Il précise qu’] il s’agit de trouver quelque chose d’intéressant dans un endroit ordinaire. » Les endroits ordinaires sont partout dans les villes. Ce sont surtout ces espaces qui l’intéressent, bien davantage que les lieux remarquables.

Il pratique ce qu’on appelle la photo de rue. Ses photographies témoignent d’une géographie très personnelle du monde dans lequel il vit, du monde qu’il observe avec sa sensibilité de photographe. C’est cette géographie, alimentée par ses déambulations, qui est au cœur de sa démarche photographique. 

Les trois photographies qu’il présente dans le cadre de l’événement proviennent de trois séries différentes, sur lesquelles il travaille depuis quelques années.

Dentelle

Papier Canson Rag photographique 

12,5 x 18,5 pouces

Tirage 1 / 5

Absence

Papier Canson Rag photographique 

12,5 x 18,5 pouces

Tirage 1 / 5

Évanescence

Papier Canson Rag photographique 

12,5 x 18,5 pouces

Tirage 2 / 5

Prune Paycha

Biographie

Prune Paycha est photographe. Titulaire d’une maîtrise en Lettres modernes (Sorbonne Paris IV) et d’un MA in Cultural and Creative Industries (King’s College London), elle oriente ses recherches académiques vers le cinéma et l’image fixe. D’abord vécue comme pratique personnelle, sa démarche photographique s’enracine entre le journal intime et l’album de famille.

Avant de faire entrer la présence humaine dans ses images, elle passe près d’une décennie à collectionner des photos de moments, de lieux et de temporalités intimes, glanant des images de temps morts. Dans sa documentation d’une certaine forme de réel, la présence humaine est volontairement distante, délicate voire éthérée.

À travers ses séries thématiques comme à travers ses portraits, son travail photographique explore la notion d’invisible, qu’il se manifeste dans la transmission des récits – familiaux comme patrimoniaux – des connaissances ou par des événements inexpliqués, voire paranormaux.

Ses photos sont publiées dans des revues d’art et de création littéraire comme Vie des Arts ou Tristesse. Son plus récent projet, Les Fleurs, est paru chez Filigranes. Elle prépare une exposition avec un duo de souffleurs de verre pour avril 2024 à la Villa Villebon. En tant que critique, elle contribue régulièrement aux revues Liberté et 24 images.

Démarche photographique

Les Vivant.e.s est le fruit d’une heureuse rencontre, celle entre la photographe avec Caroline et Catherine d’Aux trois sentiers. La fonction sociale et sensible de cette structure d’accompagnement vers la mort est entrée en résonance avec la démarche artistique et la conception qu’a Prune de la photographie.

Ce projet, conçu spécifiquement pour Aux trois sentiers, comporte trois portraits de personnalités impliquées de près dans l’accompagnement de fin de vie.

L’enracinement fort et fragile à la fois, les pieds nus dans un riche gazon, pour Ghyslain. L’ovale d’un visage aux allures de madone au regard aussi doux qu’énigmatique encadré de verdure pour Camille. Instant d’attente et de préparation, au centre du chemin, au moment où la lumière décline et enveloppe, pour Marie-Josée qui ouvre la voie. Trois portraits pour trois personnalités impliquées de près dans l’accompagnement de fin de vie. 

La nature occupe une place de choix dans l’ensemble des images, rappelant que l’être humain s’inscrit dans un monde plus vaste.

Si photographier c’est apprendre à mourir, cette série offre trois visages bien vivants à la douceur.

Marie-Josée

Série Les Vivant.e.s, Carpe Diem, été 2023

Photographies argentiques noir et blanc

23 X 28 pouces

Impression jet d’encre réalisées d’après tirage gélatino-argentique

Papier archive Verona 300 gr, 100 % coton, sans acide, qualité musée

Camille

Série Les Vivant.e.s, Carpe Diem, été 2023

Photographies argentiques noir et blanc

23 X 28 pouces

Impression jet d’encre réalisées d’après tirage gélatino-argentique

Papier archive Verona 300 gr, 100 % coton, sans acide, qualité musée

Ghyslain

Série Les Vivant.e.s, Carpe Diem, été 2023

Photographies argentiques noir et blanc

23 X 28 pouces

Impression jet d’encre réalisées d’après tirage gélatino-argentique

Papier archive Verona 300 gr, 100 % coton, sans acide, qualité musée